mardi 6 septembre 2011

Comment entrevoir l’avenir de la Libye ? Un expert français y répond sans fards


(AfriSCOOP) — Le 1er septembre dernier, Nicolas Sarkozy a convié le monde à discuter de l’avenir de la Libye, à Paris. Une rencontre qui n’aura pas permis de dissiper les craintes des uns et des autres sur l’avenir de ce vaste Etat d’Afrique qui se dessine en pointillés. Un expert français en relations internationales interprète ces appréhensions au micro de nos confrères de l’Agence « Chine nouvelle ».
La victoire des rebelles en Libye est « pleine d’incertitudes », a jugé le 30 août dernier un expert français en relations internationales de l’université SciencesPo de Paris, Bertrand Badie, interviewé par Xinhua à la veille de la conférence internationale sur la Libye qui s’est tenue le 1er septembre dernier à Paris.
Selon M. Badie, trois incertitudes sont à souligner : la grande diversité quasi-conflictuelle qui règne au sein du Cnt (Conseil national de transition), la difficulté de mettre en place un nouveau régime politique et, enfin, le rôle que joueront les puissances étrangères dans cette nouvelle Libye. Ainsi, il s’agit d’abord de savoir « qui va l’emporter à l’intérieur de cette coalition très mystérieuse (du Cnt) et dans quelle mesure ceux qui vont l’emporter vont imposer leur volonté à ceux qui auront été défaits ». Pour cet expert, la rébellion libyenne est « formée de courants politiques très contradictoires puisqu’on y trouve des démocrates, des libéraux mais aussi des islamistes (..) », a-t-il souligné, ajoutant que ce sont essentiellement « des représentants de l’Est de la Libye, de la Cyrénaïque qui a toujours voulu faire sécession par rapport à la Tripolitaine ». Quant à la question de la construction d’un nouveau système politique dans le pays, après les 42 ans du règne du colonel Mouammar Kadhafi, l’universitaire a cité l’exemple de l’Irak où « les Américains ont fait chuter Saddam Hussein en 5 semaines », mais où « il aura fallu ensuite des années et des années, et ce n’est pas terminé, pour construire un nouveau système politique ».
Comment le gâteau libyen sera partagé ?
Enfin, concernant le poids des puissances étrangères dans la Libye post-Kadhafi, M. Badie a constaté que ce pays pétrolier riche et stratégique, en tant que « trait d’union entre le Moyen- Orient et le Maghreb, entre le monde arabe et l’Afrique » et « lieu de transit pour l’immigration », intéresse beaucoup, « tant la communauté internationale que les communautés régionales (notamment la Ligue arabe et l’Union africaine) ». Par ailleurs, pour cet expert en relations internationales, la Conférence des amis de la Libye, à l’initiative du président français, Nicolas Sarkozy, et du Premier ministre britannique, David Cameron, « est d’assez mauvais signe ».
« Commencer un processus de construction étatique et national par une conférence internationale qui donne le rôle principal aux puissances occidentales (...) rendra probablement encore plus difficile la mise en place d’un régime consensuel et accepté par la population (libyenne) », a-t-il expliqué. De l’avis de M. Badie, il y a plusieurs impacts régionaux et internationaux de la guerre en Libye. « Le premier c’est que la fin du régime de Kadhafi, c’est quand même la fin d’un monde : c’est 42 ans de règne, c’est un système politique qui était extrêmement isolé et qui maintenant va reprendre sa place dans la vie régionale », a souligné M. Badie. « Sur l’aspect international, il y a quelque chose de très important : c’est que l’action occidentale vient relancer clairement le modèle néoconservateur. C’est la conviction que les démocraties occidentales ont une mission à accomplir à travers leur diplomatie mais aussi à travers leurs ressources militaires pour transformer les régimes qui ne sont pas conformes à leur vision de la démocratie et de la politique mondiale... Cette stratégie néoconservatrice d’intervention militaire pour transformer les régimes est relancée », a analysé M. Badie.
« Alors, je crois que la communauté internationale doit regarder cela de très près car si les Occidentaux sont confortés dans l’idée qu’ils peuvent, par leur pression militaire, changer les régimes, cela se peut se reproduire dans différents pays, dans différentes situations », a-t-il conclu. (Avec Xinhua).
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Libye: le CNT confirme le passage d'un convoi au Niger, spéculations sur le sort de Kadhafi


Environ 200 voitures sont passées au Niger en venant de Libye, ont confirmé les nouvelles autorités...


Environ 200 voitures sont passées au Niger en venant de Libye, ont confirmé les nouvelles autorités libyennes, tout en notant qu'il s'agit du type de convoi qui transporte généralement l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi ou l'un de ses fils.
"Nous pouvons confirmer qu'environ 200 voitures ont traversé de la Libye au Niger, mais nous ne pouvons pas confirmer qui se trouve à bord du convoi", a indiqué Jalal el-Gallal, un porte-parole du Conseil national de transition (CNT).
"Ce genre de convoi transporte généralement Kadhafi ou l'un de ses fils", a-t-il relevé, sans autre précision.
Le passage de cet important convoi de véhicules civils et militaires venant de Libye à Agadez, une ville au nord du Niger, alimentait mardi les spéculations sur une fuite de l'ex-leader Mouammar Kadhafi mais son porte-parole a affirmé qu'il était toujours en Libye.
"Il est dans un endroit que cette racaille n'a pas atteint. Il combat à l'intérieur de la Libye", a indiqué Moussa Ibrahim l'ex-porte-parole du régime, dans un entretien diffusé lundi par la télévision arabe Arrai.
Mais au Niger, une source militaire a affirmé à l'AFP avoir "vu un convoi inhabituel et impressionnant de plusieurs dizaines de véhicules entrer à Agadez en provenance d'Arlit, une cité minière proche de la frontière algérienne, et se diriger vers Niamey par la route".
"Des rumeurs insistantes évoquent la présence de Kadhafi ou un de ses fils au sein de ce convoi", a souligné cette même source.
De son côté, un journaliste d'une radio privée à Agadez a affirmé avoir "aperçu un convoi de plusieurs dizaines de véhicules traverser la ville et se diriger vers Niamey", la capitale du pays.
"Plusieurs témoins ont dit avoir vu au sein de ce convoi Rhissa Ag Boula, une des figures de proue des deux rébellions touaregs au Niger et très proche de Kadhafi", a ajouté la même source.
Rhissa Ag Boula a "démenti catégoriquement" mardi avoir été présent dans le convoi. "Je ne suis pas dans un convoi, je suis à Niamey!", a-t-il affirmé par téléphone à l'AFP.
Déjà dimanche, une délégation composée de trois Nigériens, Agaly Alambo --figure de la révolte Touareg--, deux de ses frères, et d'onze Libyens parmi lesquels Mansour Daw, chef des brigades sécuritaires sous l'ère Kadhafi, était arrivée au Niger, selon une source gouvernementale nigérienne. Celle-ci a toutefois précisé que l'ex-dirigeant n'était pas dans le convoi.
Depuis l'entrée des combattants pro-CNT dans sa résidence de Bab al-Aziziya à Tripoli le 23 août, l'ex-leader est intervenu à plusieurs reprises pour appeler ses partisans "à la résistance" par l'intermédiaire de messages audio diffusés par Arrai, mais les dernières images de lui remontent au 12 juin.
La télévision libyenne l'avait montré, vêtu d'une abaya marron et portant des lunettes de soleil noires, en train de jouer aux échecs avec Le président controversé de la Fédération internationale des échecs (Fide), le Russe Kirsan Ilioumjinov.
Mouammar Kadhafi est "en excellente santé" et "organise la défense" de la Libye, a déclaré Moussa Ibrahim interrogé par téléphone par Arrai.
"Nous sommes encore puissants", a-t-il ajouté affirmant, sans les nommer, que les fils du dirigeant libyen renversé "assument leur rôle dans la défense et le sacrifice" pour leur pays.
Fidèle de l'ancien homme fort libyen, Moussa Ibrahim se trouverait, selon les nouvelles autorités libyennes, dans l'oasis de Bani Walid, encerclé par les forces anti-Kadhafi.
Au poste de Chichan, près de Bani Walid, ville située à 170 km au sud-est de Tripoli, la situation était calme mardi matin, selon une journaliste de l'AFP.
Dans ce fief de l'ex-dirigeant libyen, les pro-Kadhafi utilisent, selon les nouvelles autorités, les civils comme des boucliers humains.
Mardi matin, les commandants du Conseil national de transition (CNT) attendaient sur place une délégation tribale composée d'anciens pour des discussions permettant de parvenir à solution pacifique.
"Nous attendons une délégation tribale d'anciens et nous espérons de bonnes nouvelles", a indiqué Abusif Ghnyah, un responsable médias du CNT. "Ce qui a changé à Bani Wali, c'est que les gens sont sérieux sur la recherche d'une solution sans que le sang soit versé et sans tirs", a-t-il ajouté.
Dans cette ville où la présence de plusieurs proches du régime a été évoquée -dont deux fils Kadhafi, Saadi et Mouatassim- l'ultimatum qui donnait jusqu'à dimanche aux pro-Kadhafi pour se rendre est expiré et les négociations sont officiellement terminées mais les chefs de tribus continuent à oeuvrer.
La tribu de la ville, les Warfalla, une des plus puissantes du pays, est liée à celle de Mouammar Kadhafi dont elle est fidèle.
Sur le plan politique, le Conseil de sécurité doit discuter vendredi d'une mission de l'ONU de trois mois en Libye pour aider les nouvelles autorités à réformer la police et la justice et à préparer les élections, selon un porte-parole de l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ian Martin.
Dans le pays secoué par plus de six mois de guerre, l'économie a été ravagée mais elle est stable, avec une inflation maîtrisée et pas de problèmes insurmontables, a assuré par ailleurs le "ministre" intérimaire de l'économie.
Ainsi, le géant suisse des matières premières Glencore a signé un premier contrat en Libye avec la Compagnie nationale de pétrole (National Oil Company, NOC) pour l'approvisionnement du pays en hydrocarbures, selon une source proche du dossier.

Un ancien magistrat dénonce une main invisible qui embrigade la justice



Le maintien en prison de l' avocat du barreau burundais Me François Nyamoya en violation de la volonté du juge qui l'avait acquitté fait déborder le vase chez Léon Manwangari qui, dès l'avènement de l'indépendance en 1962, travaillait déjà au parquet général de Bujumbura. Il demande aux magistrats de se ressaisir et d'être impartiaux.
« De plus en plus, je vois que la justice est embrigadée par une main invisible qui l'oblige à faire ce qu'il ne fallait pas faire. Je félicite le juge qui avait pris la décision de libérer l’avocat François Nyamoya qui est emprisonné pour une infraction qui n'existe plus. Alors, je prierais sincèrement les agents de la justice et tous ceux qui sont dans la justice d'être réellement des hommes intègres pour faire sortir notre patrie de ce bourbier judiciaire dans lequel le Burundi s'enfonce de jour en jour », a confié samedi à Xinhua Léon Manwangari qui, au lendemain de l' indépendance était affecté à ce qu'on appelait à l'époque les tribunaux de police. Il regrette que depuis cette époque jusqu' aujourd'hui, il y ait eu très peu de juges qui ont été réellement impartiaux et qui ont rendu la justice telle qu'elle devrait être rendue.
Me François Nyamoya est incarcéré à la prison centrale de Mpimba depuis le 28 juillet 2011, accusé de subornation  de témoins dans une affaire d'assassinat de l'ex-représentant de l’OMS au Burundi, le Dr Kassim Manlan en 2001, un délit qui n'existe plus selon ses avocats car punissable de trois à cinq ans. Lors de sa première comparution le 19 août dernier devant le tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura siégeant en chambre de conseil, le juge que Léon Manwangari félicite avait ordonné sa libération, mais le procureur n'a pas signé le mandat de son élargissement préférant interjeter appel.
Ses avocats et les activistes des droits de l'homme ont condamné cette attitude car, disent-ils, « le procureur devrait le mettre dans la position où l'a mis le juge », c'est-à-dire le libérer et interjeter appel après.
Le 31 août dernier, il a comparu à la cour d'appel en mairie de Bujumbura siégeant en chambre de conseil et le juge l'a maintenu en prison. D'aucuns ont commencé à dire que son emprisonnement aurait des mobiles plutôt politiques d'autant plus qu'il est le porte-parole du parti MSD, membre de l'ADC Ikibiri qui demande aujourd'hui les négociations avec le pouvoir de Bujumbura pour mettre fin aux maux qui gangrènent le pays dont les tueries, le pillages des deniers publics et d'autres violations des droits de l'homme.
Dimanche 4 septembre 2011 | 12:56 UTC, Xinhua

Ventre gonflé


Comment venir à bout du ventre gonflé ?

Après un bon repas bien garni, on repère très souvent un ballonnement ou un gonflement du ventre, ce qui, à priori, est très normal quand on est bien rassasié. Mais quand ce gonflement du ventre perdure, là, on a des soucis à se faire.

Les circonstances d’apparition du ventre gonflé

Le ventre prend généralement de la lourdeur après les repas mais d’autres causes moins naturelles prennent part à la formation de ce phénomène. Manger son repas à la hâte ou parler la bouche pleine, qui n’est pas qu’une règle de politesse, y contribue de beaucoup, tout autant que la consommation de chewing-gum. Sans forcément qu’on y pense, le fait de ne pas bien mastiquer, prendre le temps de mâcher la viande, l’air qu’on ingurgite à ce moment là, entre chaque mastication, rentre en abondance dans notre estomac et est à l’origine de flatulences. Chez les femmes, les conséquences normales d’une grossesse, comme le manque de tonicité des muscles, facilitent également l’apparition de ce problème.
Le stress et la nervosité peuvent aussi être des facteurs déclencheurs de cette situation peu agréable chez des femmes émotives ou fatiguées. Le ventre ballonné est aussi le signe d’une mauvaise digestion ou d’excès alimentaires. Il est tout à fait possible que votre situation soit causée par les aliments que vous mangez. Beaucoup, dont nous n’avons pas connaissance, libèrent des gaz qui remplissent par la suite notre estomac comme les pâtes, le chou, le riz, les fritures, les légumes secs et autres féculents qui sont stockés directement dans le ventre. Ce problème peut parfois dégénérer et s’accompagner de troubles plus désagréables comme des vomissements, des nausées, des douleurs… c’est pourquoi il faut les traiter dès que les premiers signes d’un gonflement du ventre répété apparaissent.

Les traitements préconisés pour dégonfler le ventre

Si le facteur à l’origine du ballonnement du ventre est relatif au domaine de la diététique, adoptez un régime conforme. Même si les crudités ou le riz sont à l’origine de ce ballonnement, cela ne veut en aucun cas dire qu’il faut bannir définitivement ces aliments de votre paysage alimentaire. Il suffit de privilégier les légumes cuits ou respecter le degré de cuisson des pâtes (al dente par exemple), limiter la consommation d’aliments irritants comme le laitage, les boissons glacées et alcoolisés, etc. Si votre problème est d’ordre physique comme la rétention d’eau ou le manque de tonicité des muscles à la suite d’une grossesse, les exercices physiques comme la natation ou les abdominaux sont le meilleur remède.
En cas de crise, la bouillote est le meilleur moyen d’apaiser les douleurs abdominales. Si vraiment vos maux persistent, des médicaments qui ne nécessitent pas d’ordonnance comme le « carbolevure » peuvent être efficaces mais il est toujours préférable de consulter un médecin qui vous indiquera un traitement apte à votre situation. Eventuellement, il vous dira si une coloscopie, dans le but de détecter un trouble dans les intestins, est nécessaire en cas de maux accentués. Dans des cas plus bénins, la prise régulière de tisanes, de mauve chinoise par exemple, peut apporter la solution à vos problèmes.
 


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